Florence Bernad

Florence Bernad

Les spectacles de Florence Bernad sont des rêves et des images qui s’associent librement. Elle y raconte une histoire que vient poursuivre la danse.

Ses actions chorégraphiques amènent sur scène des tableaux d’images qui s’enchaînent les uns après les autres. Ils se rapprochent d’un montage cinématographique avec à l’intérieur des partitions de danse pure. Sa recherche s’articule autour du changement radical d’énergie.

Son langage chorégraphique s’est construit à partir de son goût prononcé de voir ses danseurs débordés d’émotions et soutenus par une physicalité puissante. Elle travaille sur la fulgurance du mouvement et l’attaque musculaire, combinées au relâchement et à la chute du poids du corps. Il se dessine alors une danse avec des passages au sol, chutes, descentes et remontées, des courses, des arrêts nets, ainsi que des démarrages rapides.

Dans ses premières créations, l’image fixe ou bien mouvante est créatrice d’émotion. Au fil des pièces, Florence Bernad évolue petit à petit vers un art qui se concentre sur la danse pure avec souvent, un va-et-vient entre humour et gravité.

Florence Bernad commence sa pratique de danseuse à l’Ecole Supérieur de Danse de Cannes Rosella Hightower à l’âge de 15 ans. Elle poursuit son parcours à l’Ecole Supérieur d’Enseignement Anne-Marie Porras à Montpellier, puis devient stagiaire au Centre Chorégraphique National de Montpellier Languedoc Roussillon en 1998. Elle y découvre avec passion la technique Cunningham. Elle s’enthousiasme pour le Contact Improvisation avec Kirstie Simson et construit ainsi sa danse où tous les aspects de l’espace sont exploités, le sol, les déplacements debout et l’envol.

Elle admire David Lynch, Yann Fabre et Joël Pommerat. Les œuvres d’Henri Michaux et de Virginie Despentes sont souvent sous ses yeux. Depuis l’adolescence elle écoute, exaltée, David Bowie, Fishbone ou Rachmaninov.

Le féminin est au cœur de toutes ses réflexions et interroge sa créativité.
Elle crée sa première pièce en 2001 – Nous saurons faire l’amour sous les bombes – soutenue par le Centre de Développement Chorégraphique Les Hivernales – Avignon, La Rose des vents – Scène Nationale Lille-Métropole et Faits d’hivers – Paris, suivie de Blue Blue Sky et de Coco, solo pour une femme seule et le Prince Charmant.

Punky Marie est une pièce sur le rock et l’adolescence qui sortira en février 2015. Elle crée ensuite For Love, qui réunit sept danseuses et danseurs autour des textes de King Kong Théorie de Virginie Despentes.

Elle projette aujourd'hui une future création tout public, BAAL.

Elle met en scène pour d’autres artistes, notamment Marc Calas et réalise des courts-métrages.

Pour le jeune public, elle fabrique en 2003 Du sirop dans l’eau qui reçoit le Prix du Jury 2006 du Festival « Au bonheur des Mômes » du Grand Bornand. En 2014, il entamait sa 11e année de diffusion avec plus de 450 représentations.

Pogo voit le jour en 2010 et a déjà tourné 240 fois, suivi de Montagne, créé en février 2014, au Théâtre de Clermont l’Hérault (34), scène conventionnée et au Théâtre – Scène Nationale de Narbonne (11). Aujourd'hui, Montagne continue de tourner avec plus de 300 représentations à son actif.

En 2016, Florence va s’intéresser au tout petit public, (à partir de 1 an) avec la création de Lullinight.    

Pédagogue passionnée, elle enseigne depuis l’âge de 20 ans pour des publics variés, professionnels et amateurs. Elle forme des enseignants pour la danse à l’école et intervient dans des conservatoires. Depuis 12 ans, elle donne des cours hebdomadaires à un groupe de personnes déficientes mentales.

En 2013, une convention d’une durée de 3 ans d’initiation aux métiers du spectacle vivant est établie avec le collège les Aiguerelles de Montpellier.
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